Einladung

Thema: Vom Zuschauer zum Mitgestalter: Der lange Weg Afrikas in den UN-Sicherheitsrat 

Wann: Donnerstag, den 4. Dezember 2025, 17-20 Uhr. 

Ort: Kurt-Schumacher-Haus, Müllerstraße 163, 13353 Berlin und Online per Zoom

Sprachen : Deutsch / Französisch mit Simultanübersetzung  

Kostenlose Teilnahme Bei der Anmeldung bitte erwähnen, ob Sie online oder in Präsenz teilnehmen.

Anmeldungen bis 3. Dezember 2025  unter: office@bea-ev.org 

Im Rahmen unseres Projekts „Auf dem Weg zur neuen Weltordnung“ veranstaltet BEA e.V. in Kooperation mit NARDU e.V. eine Podiumsdiskussion zum Thema: „Vom Zuschauer zum Mitgestalter: Der lange Weg Afrikas in den UN-Sicherheitsrat“

Wir laden Sie ganz herzlich zu dieser Veranstaltung ein, um Ihre Perspektiven zur Thematik mit anderen zu teilen und sich mit den folgenden geladenen Gästen auszutauschen:

– Herr Désiré Assogbavi, Advocacy Advisor for Africa at the Open Society Foundations 

Africa Policy Research Institute

Deutsche Gesellschaft für Vereinten Nationen e.V.

– Frau Dr. Akiiki Babyesiza, Expertin SPD Berlin Mitte (angefragt)

Moderation : Paawana Abalo, NARUD e.V.

Hintergrund zum Thema 

Afrika ist in den globalen Machtgremien unterrepräsentiert. Dieser Umstand zeigt sich besonders in der Zusammensetzung und Arbeitsweise internationaler Organisationen wie dem Sicherheitsrat der Vereinten Nationen, der Weltbank oder der Weltgesundheitsorganisation. Die daraus resultierende strukturelle Benachteiligung führt dazu, dass die Perspektiven und Interessen afrikanischer Länder in internationalen Entscheidungsprozessen häufig nicht ausreichend berücksichtigt werden, was die Umsetzung nachhaltiger Entwicklungsmaßnahmen erheblich erschwert.

Jedoch wird die Stimme der Afrikanischen Staaten zunehmend hörbar – und das mit Nachdruck. Sie drängen auf eine gerechtere Repräsentation, einschließlich mindestens eines ständigen Sitzes mit Vetorecht. 

Bei der Generalversammlung der Vereinten Nationen im September 2025 wurde die Forderung erneut mit Nachdruck vorgetragen: Eine angemessene Vertretung Afrikas im Sicherheitsrat ist nicht nur überfällig, sondern unverzichtbar.

Globale Herausforderungen wie der Klimawandel, zunehmende soziale Ungleichheiten und neue geopolitische Konflikte machen deutlich, dass die bestehenden Strukturen der UNO reformbedürftig sind. Afrika leidet besonders stark unter den Folgen dieser Krisen – obwohl der Kontinent kaum zu deren Entstehung beigetragen hat. Dennoch bleibt er bei zentralen Entscheidungen oft außen vor.

Bereits 1999 formulierte die Erklärung von Syrte einen afrikanischen Konsens zur Reform der Vereinten Nationen. Darin wird gefordert, Afrika zwei ständige Sitze mit Vetorecht sowie fünf nicht-ständige Sitze im Sicherheitsrat zuzugestehen – eine Forderung, die auf Gerechtigkeit und Gleichberechtigung basiert. 

Afrika ist nicht nur der geografisch und demografisch größte Kontinent der Welt, sondern auch ein zentraler Akteur in Fragen von Frieden, Sicherheit und wirtschaftlicher Entwicklung. Mit seinem enormen Rohstoffreichtum und seiner wachsenden Bevölkerung trägt der Kontinent maßgeblich zur globalen Stabilität und Prosperität bei.

Vor diesem Hintergrund stellen sich folgende Fragen, die wir mit Euch/Ihnen diskutieren wollen:

  • Warum bleibt Afrikas berechtigter Anspruch auf repräsentativere Mitsprache im UN-Sicherheitsrat weiterhin eine Herausforderung?
  • Welche Auswirkung hat die mangelnde Repräsentation Afrikas auf die Legitimität und die Wirksamkeit des Sicherheitsrats? 
  • Was bedeutet für Afrika eine Unterrepräsentation im UN-Sicherheitsrat? 
  • Entspricht der Sicherheitsrat noch den Erwartungen bei der Gründung im Jahr 1945? 
  • Welche politischen Interessen stehen einer stärkeren afrikanischen Beteiligung im Sicherheitsrat entgegen?
  • Welche Rolle spielen die ständigen Mitglieder bei der Blockade oder Unterstützung afrikanischer Forderungen?
  • Wie könnte eine realistische Reform des Sicherheitsrats aussehen, die Afrika stärker repräsentiert?
  • Welche afrikanischen Staaten wären für einen ständigen Sitz in den UN-Sicherheitsrat geeignet? Wie soll dies entschieden werden?
  • Welche Rolle kann Deutschland bei den Bestrebungen des afrikanischen Kontinents nach mehr Mitbestimmungsrecht, zum Beispiel im UN-Sicherheitsrat, spielen? 
  • Könnten die regionalen Allianzen wie BRICS oder G77 die Forderung Afrikas unterstützen?


Programmablauf

Ab 16.30 :  Ankommen und Begrüßung der Teilnehmenden 

17:00-17:10: Begrüßung und Vorstellung des Projekts durch ein Mitglied des BEA e.V.

17:10-17:25: Kurze Vorstellungsrunde und Eingangsstatements der eingeladenen

Expert*innen

17:25-18:30: Diskussion unter den Podiumsteilnehmenden zu vorbereiteten Leitfragen

18:30-19:00: Fortsetzung der Diskussion mit Einbindung von Fragen aus dem Publikum

19:00-19:10: Zusammenfassung der Diskussionsergebnisse durch die Moderation

19:10-19:15 Abschlussworte durch ein Mitglied des BEA e.V.

19:15-20.00 : Verpflegung und Vernetzung der Teilnehmenden 

Diese Veranstaltung ist gefördert von Engagement Global aus Mitteln des Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ)

Wir freuen uns auf Eure/Ihre Teilnahme.

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Invitation 

Thème : De spectateur à acteur : le long cheminement de l’Afrique vers le Conseil de sécurité des Nations unies 

Date : Jeudi 4 décembre 2025, de 17 h à 20 h. 

Lieu : Kurt-Schumacher-Haus, Müllerstraße 163, 13353 Berlin et en ligne via Zoom 

Langues : allemand / français avec traduction simultanée

Participation gratuite

Lors de votre inscription, veuillez indiquer si vous participez en ligne ou en présentiel.

Inscription jusqu’au 3 décembre 2025  à l’adresse : office@bea-ev.org

Chers acteurs politiques et membres de la société civile, 

Chers engagés,

Mesdames et Messieurs, 

Dans le cadre de notre projet « Vers un nouvel ordre mondial », BEA e.V. organise, en coopération avec NARDU e.V., une table ronde sur le thème : « De spectateur à acteur : le long chemin de l’Afrique vers le Conseil de sécurité des Nations unies ».

Nous vous invitons cordialement à cet événement afin de partager vos points de vue sur le sujet et d’échanger avec nos invités :

– M. Désiré Assogbavi, Conseiller en plaidoyer pour l’Afrique à l’Open Society Foundations 

– Africa Policy Research Institute 

– Deutsche Gesellschaft für Vereinten Nationen e.V.

Mme Dr. Akiiki Babyesiza, Experte, SPD Berlin Mitte (angefragt)

Modération : Paawana Abalo, NARUD e.V.

Contexte

L’Afrique est sous-représentée dans les instances décisionnelles mondiales. Cette situation est particulièrement flagrante dans la composition et le fonctionnement d’organisations internationales telles que le Conseil de sécurité des Nations unies, la Banque mondiale ou l’Organisation mondiale de la santé. Le désavantage structurel qui en résulte conduit souvent à une prise en compte insuffisante des perspectives et des intérêts des pays africains dans les processus décisionnels internationaux, ce qui complique considérablement la mise en œuvre de objectifs de développement durable.

Cependant, la voix des États africains se fait de plus en plus entendre, et ce avec force. Ils réclament une représentation plus équitable, notamment au moins un siège permanent avec droit de veto. 

Lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025, cette demande a de nouveau été formulée avec force : une représentation adéquate de l’Afrique au Conseil de sécurité est non seulement attendue depuis longtemps, mais aussi indispensable.

Les défis mondiaux tels que les changements climatiques, les inégalités sociales croissantes et les nouveaux conflits géopolitiques montrent clairement que les structures existantes de l’ONU doivent être réformées. L’Afrique souffre particulièrement des conséquences de ces crises, alors qu’elle n’a guère contribué à leur apparition. Pourtant, elle reste souvent exclue des décisions importantes.

Dès 1999, la Déclaration de Syrte formulait un consensus africain sur la réforme des Nations unies. Elle demandait que l’Afrique se voie attribuer deux sièges permanents avec droit de veto et cinq sièges non permanents au Conseil de sécurité, une revendication fondée sur les principes d’équité et d’égalité. 

L’Afrique n’est pas seulement le plus grand continent du monde sur le plan géographique et démographique, elle est également un acteur central dans les questions de paix, de sécurité et de développement économique. Avec ses énormes richesses en matières premières et sa population croissante, le continent contribue de manière significative à la stabilité et à la prospérité mondiales.

Dans ce contexte, les questions suivantes se posent auxquelles nous souhaitons avec vous apporter une réponse :

  • Pourquoi la revendication légitime de l’Afrique d’avoir une voix plus représentative au Conseil de sécurité des Nations unies reste-t-elle un défi ?
  • Quel est l’impact du manque de représentation de l’Afrique sur la légitimité et l’efficacité du Conseil de sécurité ? 
  • Que signifie pour l’Afrique une sous-représentation au Conseil de sécurité des Nations unies ? 
  • Le Conseil de sécurité répond-il encore aux attentes qui avaient présidé à sa création en 1945 ? 
  • Quels intérêts politiques s’opposent à une participation africaine plus forte au Conseil de sécurité ?
  • Quel rôle jouent les membres permanents dans le blocage ou le soutien des revendications africaines ?
  • À quoi pourrait ressembler une réforme réaliste du Conseil de sécurité qui représenterait davantage l’Afrique ?
  • Quels États africains seraient aptes à occuper un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU ? Comment cette décision doit-elle être prise ?
  • Quel rôle l’Allemagne peut-elle jouer dans les efforts du continent africain pour obtenir un droit de codécision plus important, par exemple au Conseil de sécurité de l’ONU ?
  • Les alliances régionales telles que les BRICS ou le G77 pourraient-elles soutenir la revendication de l’Afrique ?

Programme de la rencontre

À partir de 16h30     :  Arrivée et accueil des participants 

17h00-17h10 : Accueil et présentation du projet par un membre de l’association BEA e.V.

17h10-17h25 : Brève présentation et déclarations liminaires des experts invités

17h25-18h30 : Discussion entre les participants à la table ronde sur des questions clés préparées

18h30-19h00 : Poursuite de la discussion avec participation du public

19h00-19h10 : Résumé des résultats de la discussion par le modérateur

19h10-19h15 : Mot de conclusion par un membre de l’association BEA e.V.

19h15-20h00 : Collation et réseautage des participants 

Cet événement est soutenu par Engagement Global financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ)

Nous nous réjouissons de votre participation.

BEA e.V.
Bündnis für Entwicklungspolitik mit Afrika e.V.
Brüsseler Str. 36, 13353